Début du chantier

En contrepartie du gîte et du couvert, les gardiens du refuge nous avaient demandé, lors de notre première rencontre, de réaliser une œuvre de landart autour d'une citerne d'eau. Comme ce chantier n'était plus d'actualité, ils nous ont laissé le choix entre l'amélioration du poulailler ou la construction d'un véritable mur de soutènement en pierre sèche pour remplacer l'actuel tas de rocher qui entoure la fosse septique du champs d'épandage du refuge. On a donc opté pour la construction de ce mur de soutènement.

La première tâche fût de déconstruire l'amas de rocher et de terre qui étaient en place pour avoir une arase bien net pour disposer les première pierres du nouveau mur. En plus, il fallait prendre en compte les divers tuyaux d'évacuation en plastique dans l'assemblage du mur sans que ceci soit écrasé sous la charge des pierres.

Ensuite, les fonctions se sont réparties presque naturellement entre les affinités de chacun, entre le déblaiement à la pioche de la terre et des rochers, la mise en place des pierres, la recherche de blocs dans les éboulis qui entoure le refuge et la mise en place du drain à l'arrière du mur avec la caillasse résiduelle. Évidemment, chacun a fait avec ses moyens. Ce travail en commun a même amené la participation des gardiens du refuge et d'un randonneur pour déplacer certains des blocs les plus volumineux. Cette action conjointe nous a permis de réaliser environ deux mètre linéaire de mur dans la journée.

Travail réalisé en fin de matinée.

Vue de la terrasse du refuge.

Transport des pierres jusqu'au chantier.

Travail autour du mur.

Recherche des pierres pouvant servir à l'édification du mur.

Travaux de force pour mettre en place les rochers.

Fin de journée, fatigué et content du travail réalisé.