mardi 18 juillet 2006

Départ et marche de nuit pour la Randonnée Landart n°2.

Pourquoi marcher la nuit ?
Eh bien, il y a plein de raisons dont voici les primordiales.

Du fait du peu d'entrainement de certains des participants, nous avons privilégié la montée de nuit. Ceci a comme avantage de pouvoir cacher l'endroit où l'on va. Comme on n'a aucun point de référence, on ne se rend pas bien compte du dénivelé parcouru et pour cette randonnée il y en avait tout de même 900 mètres. On est passé par des endroits très vertigineux et les plus craintifs d'entre-nous n'ont rien ressenti, ce qui n'aurait pas été la même chose de jour à l'approche du vide. De plus, la chaleur de la journée fait place à une fraicheur reposante et on ne voit plus les autres randonneurs qui vous double avec une grande facilité dans la course aux sommets. Et puis il y a le fait de pouvoir admirer la pureté du ciel étoilé avec sa voie lactée, sans avoir la pollution lumineuse qui est souvent de mise dans ce type d'observation quand on est trop proche des grandes villes. Enfin, après cette marche dans un environnement totalement inconnu, il y a la surprise procurer par le lendemain matin, on apprécie d'autant ce qui nous entoure, que si on l'avait découvert durant la montée.

Les inconvénients sont effectivement le manque totale de visibilité car il n'y avait pas de lune à ce moment là et que nous n'avions pas assez de lampe frontale pour tout le monde. Avec un peu de concentration et d'habitude, nos yeux peuvent aisément discerner le chemin et la végétation de la rocaille. Une chance d'ailleurs pour nous que celle-ci fût de calcaire et non de granite, ce qui aurait de toute évidence compliqué notre parcours. De plus, les beaux paysages dont recèlent la montagne sont de ce fait totalement absent de notre vision. Et les pauses sont d'autant plus risqué qu'il est facile de confondre le confort d'un siège naturel avec une grosse fourmilière.

Au final, les moins habitués à la marche en montagne et au fort dénivelé s'en sont tiré avec trois heures de marches. Chapeau ! Le même parcours en plein jour et sous une forte chaleur se serait vite transformé en calvaire. On est tous arrivé sain et sauf à quelques dizaines de minutes d'intervalles et je crois pouvoir dire qu'ils étaient tous content d'avoir fait cette marche jusqu'au Refuge de l'Estrop.

Il y a surement pleins d'autres raisons positives ou négatives à la marche de nuit mais je ne me souviens pas de toutes.

David Bertizzolo






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